©
L’ouverture de la médecine vétérinaire
aux différentes interactions ‘humain-animal’
La
médecine
vétérinaire
est
un
domaine
vis-à-vis
duquel
je
n’ai
aucune
compétence,
par
contre
c’est
un
milieu
que
je
connais
bien
pour
des
raisons
familiales,
car
mon
enfance
a
baigné
dans
le
monde
des
urgences
animales,
des
visites
en
campagne
succédant
aux
consultations
quotidiennes
en
cabinet
où
clients,
diagnostics
et
traitements
se
succèdent.
J’ai
également
eu
l’occasion
de
voir
de
près
ce
qu’est
un
élevage
industriel,
mais
aussi
à
quoi
ressemblent
ces
abattoirs
à
l’odeur
de
bête
et
de
sang
mêlé…
le
pire
et
le
meilleur
en
somme
!
Les
choses
continuent
aujourd’hui
comme
hier,
toutefois,
je
constate
avec
bonheur
que
de
plus
en
plus
de
vétérinaires
s’ouvrent
à
un
savoir-faire
convoquant
chez
eux
un
savoir-être
différent
d’antan,
souvent
au
bénéfice
d’un
plus
grand
respect
des
animaux,
au
moins
en
ce
qui
concerne
les
animaux
domestiques,
car
pour
le
reste
c’est
autre
chose.
Idem
pour
les
propriétaires
d’animaux
plus
exigeants
qu’hier
en
matière
de
soin
animalier,
et
qui
semblent
désormais
sensibles à d’autres approches de l’animal.
La pathologie de l’animal et nous… en nous
Une
discussion
agréable
et
intéressante
avec
une
vétérinaire
oeuvrant
dans
le
domaine
de
la
médecine
vétérinaire
alternative
et
de
la
communication
animale,
me
confirmait
récemment
combien
il
est
important
que
les
propriétaires
d’animaux
domestiques
comprennent
que
la
pathologie
de
leur
protégé
constitue
aussi
une
invitation
à
aller
voir
en
eux-mêmes,
à
travailler
sur
une
part
de
leur
intériorité
sachant,
qu’en
retour,
ce
travail
réalisé
sur
eux
va
possiblement
interférer
sur
un
mieux-être
de
leur
animal,
cette
synchronisation
se
faisant
in
fine
au
bénéfice
des
deux.
La
question
ô
combien
importante
de
cette
vétérinaire
était
de
savoir
comment
faire
pour
que
chaque
personne
responsable
d’un
animal
domestique
se
pose
les
questions
suivantes
:
d’une
part,
qu’est-ce
que
la
pathologie
de
mon
animal
touche
chez
moi,
d’autre
part,
si
je
vais
voir
et
travaille
ce
qui
est
touché
en
moi,
alors,
qu’est-ce
que
cela
touche
chez
lui
en
retour
?
Quelle
méthode
permettrait
d’expliquer à un propriétaire cette interaction qui l’unit à son animal.
Question
fondamentale
pour
la
personne
et
son
animal,
mais
tout
aussi
essentielle
pour
la
médecine
vétérinaire
en
devenir,
question
à
laquelle
il
faut
réfléchir
sans
se
dérober
ni
se
trouver
des
raisons
rationalistes
de
ne
pas
le
faire.
Interrogation
anthropologique
de
surcroît,
car
les
réponses amenées pourraient bien changer le rapport que l’humain tisse avec l’animal depuis la nuit des temps.
COIN LECTURE
Si
l’humain
et
l’animal
sont
unis
par
le
fait
d’habiter
un
même
lieu,
de
partager
un
foyer
avec
toutes
les
joies
et
les
vicissitudes
du
quotidien,
s’ils
sont
colocataires
avec
d’autres
espèces
d’une
même
Terre,
il
peut
aussi
arriver
que
l’animal
et
son
propriétaire
se
relient
subtilement
par
une
forme
de
désorganisation
psychologique
et/ou
corporelle
(pathologie)
que
divers
symptômes
viennent
révéler,
tels que problèmes digestifs, vomissements, toux, démangeaisons, agressivité, léthargie, etc.
Dans
l’univers,
par
delà
la
réalité
matérielle
que
nous
décrit
la
physique
classique,
on
sait
que
tout
est
information,
d’ailleurs
il
n’est
pas
anodin
de
voir
se
développer
aujourd’hui
une
physique
pour
laquelle
l’information
serait
une
matière
comme
une
autre,
mais
où
l’espace-temps
n’existe
pas.
Dans
la
perspective
où
la
pathologie
d’un
animal
est
toujours
porteuse
d’une
information,
la
pathologie
peut-être
vue
comme
un
état
qui
s’actualise,
la
différence
avec
la
joie
étant
que
la
maladie
est
vécue
dans
un
état
de
déplaisir
pour
l’animal,
ainsi
que
pour
le
propriétaire
contraint
de
s’arrêter
sur le problème de son animal en allant par exemple consulter un vétérinaire.
Il
lui
appartiendra
de
recourir
à
une
médecine
vétérinaire
classique
ou
alternative,
il
pourra
tout
autant
se
faire
aider
d’un
communicateur
animalier,
ou
les
trois,
en
même
temps,
c’est
à
lui
de
voir.
Par
contre,
il
est
clair
qu’avec
l’émergence
du
symptôme
de
son
animal,
le
propriétaire
se
voit
la
plupart
du
temps
“obligé”
de
gérer
autrement
son
attention
parce
qu’il
est
touché
par
la
souffrance
de
son
animal.
Évidemment, il peut aussi entrer dans le déni total, mais cela est autre chose.
Quelque
chose
lui
est
signalé
par
l’entremise
du
symptôme
de
son
animal,
à
partir
de
cet
instant
il
lui
appartient
de
gérer
ou
non
cette
information
en
fonction
de
sa
psychologie
et
de
ses
moyens
financiers
:
bref
,
la
maladie
d’un
animal
pousse
le
propriétaire
à
focaliser
son
attention
sur
quelque
chose
a
priori
extérieur
à
lui,
mais
pouvant
aussi
interagir
avec
une
part
subtile
de
lui-même,
un
peu
comme
si
de
l’information
en
continu
s’échangeait
entre
l’homme
et
l’animal,
c’est
ce
que
j’appelle
le
continuum
de
conscience
entre
le
propriétaire
et l’animal.
Nombre de pages : 8
Parution : avril 2016
Les images présentes dans ces articles restent la propriété de leurs auteurs. Une image pourra être retirée sur simple demande d’un auteur jugeant son utilisation inappropriée.
source - http://www.arlington-tx.gov/news/2014/
10/24/ask-dr-jenkins-get-answers-pet-questions/