©
Conséquence
:
T
se
ferme
et
se
dissocie
de
mon
interprétation,
en
raison
de
cet
angle
de
vue
étranger
à
sa
propre
expérience.
Etirant
son
témoignage
dans
un
sens
plus
collectif,
plus
général,
je
ne
fais
là
que
mon
travail
de
sociologue.
Autrement
dit,
je
crée
du
lien,
de
la
reliance entre des faits qui en sont au premier abord dépourvus, liens que je justifie et argumente amplement.
Le
point
commun
entre
la
CA
intuitive
et
l’ufologie
est
au
moins
double
:
d’abord
on
constate
que
ces
deux
disciplines
rencontrent
un
succès
social
synchrone
incontestable
depuis
des
décennies
auprès
des
populations
et,
surtout,
que
toutes
deux
mettent
au
centre
de
leur
intérêt
une
espèce
qui
n’est
pas
humaine
:
l’animal
pour
l’une
et
l’extra-intra
terrestre
pour
l’autre.
Toutes
deux
ont
en
commun
d’orienter
l’attention
et
le
coeur
de
notre
humanité,
sur
les
contacts
et
connexions
(car
dans
les
deux
cas
il
est
aussi
question
de
télépathie,
mais
aussi
de
présences
non
humaines
que
la
CA
intuitive
nomme
ange,
guide
ou
vétérinaire
du
ciel....
et
que
l’ufologie
nomme
extra-intra
terrestre)
que
nous
nouons
avec
des
formes
de
consciences
qui
ne
sont
pas
humaines,
mais
qui
se
trouvent
en
amont
et en aval de l’Homme.
.
Ainsi, notre postmodernité découvre, tant par l’enseignement de l’ufologie que par celui relevant de la CA intuitive, que cette interaction
n’est pas seulement mentale, mais également basée sur un langage premier de la conscience qui engage aussi notre spiritualité et notre
vision du monde.
Bref,
le
succès
conjoint
rencontré
par
ces
deux
domaines
que
sont
l’ufologie
et
la
CA
intuitive,
n’est
pas
anodin.
Ces
domaines
nous
poussent
à
réfléchir
au
statut
à
donner
à
ces
autres
vies
conscientes,
ils
nous
font
aussi
nous
demander
si
on
n’est
finalement
pas
toujours
l’animal
de
quelqu’un
d’autre,
c’est-à-dire
:
le
chien
l’animal
de
l’Homme
et
l’Homme
en
certaines
occasions
celui
de
l’ET,
etc.
Ces
réflexions
communes
aux
deux
disciplines
en
question
sont
hautement
éthiques,
initiatiques
et
spirituelles
pour
l’humanité
:
en
ce
sens,
elles ont un cheminement et un objectif commun, même si elles n’ont a priori rien à voir, et j’en suis consciente.
Rapprocher
le
domaine
d’expérience
de
T
(CA
intuitive)
d’autres
domaines
de
compétences
synchrones
(UFO)
fait
donc
partie
de
mon
travail
:
on
peut
établir
des
liens
entre
ces
domaines,
non
sur
la
forme
mais
sur
la
dynamique
de
fond.
En
amont,
la
conscience
humaine
se
relie
à
la
conscience
animale
et,
en
aval,
elle
se
relie
à
la
conscience
de
présences
intra-extra
terrestres
avec
laquelle
elle
interagit
également,
d’ailleurs
les
ufologues
et
autres
témoins
sont
là
pour
en
témoigner.
Ce
que
je
viens
de
dire
n’est
qu’un
bref
aperçu
des
extensions
sociologiques
que
l’on
peut
faire
à
partir
du
seul
thème
de
la
CA
intuitive,
et
je
renvoie
ceux
que
cela
intéresserait
à
l’ouvrage
La conscience animale
(Ed le Temps Présent 2017).
T, vivant son expérience intérieure et professionnelle comme unique (et elle l’est), décide de protéger son expérience et résiste à l’idée
de faire du lien avec d’autres domaines étrangers au sien. Cela conduit T à un recroquevillement mental sur son expérience, son vécu, et,
bien sûr, à de l’incompréhension entre l’intervieweur (moi) et l’interviewé (T). Ce type d’incompréhension n’est pas une fatalité, il suffit
de bien identifier le champ focal des personnes en présence ainsi que les différents angles de vue qui sont au coeur de l’échange.
Lorsque
le
témoin-expérienceur
accepte
de
changer
son
angle
de
vue
et
de
dépersonnaliser
son
expérience,
alors
l’incompréhension
de
départ se transforme ...Passons au cas cas de S.
Grâce
à
la
montée
en
puissance
de
ces
disciplines
et
à
l’ampleur
sociale
qu’elles
prennent,
l’Homme
apprend
doucement
à
démettre
d’un
certain
anthropocentrisme.
En
cela,
ces
deux
disciplines
différentes
a
priori
peuvent
être
vues
comme
les
outils
permettant
de
réajuster
et
de
rééquilibrer
notre
conscience
collective,
c'est-à-dire
de
la
rendre
sensible
au
fait
que
l’humain
n’est
pas
le
centre
ni
du
réel,
ni
du
phénomène
de
conscience.
Elles
mettent
toutes
deux
l’accent
sur
le
fait
que
l’Homme
est
une
forme
de
vie
consciente
parmi
d’autres,
que
notre
espèce
est
reliée par la conscience à d’autres manifestations et interagit avec elles.