Au
sujet
de
cette
barbarie
silencieuse,
prenons
un
exemple
animalier
très
significatif.
Il
pourra
choquer
le
lecteur
par
les
détails
et
les
images
que
je
mets
à
sa
disposition
à
la
fin
de
cet
article,
mais
qu’il
n’est
pas
obligé
de
les
visualiser
si
son
intuition
lui
dit
de
ne
pas
le
faire.
Cet
exemple
de
barbarie
rapporte
des
faits
animaliers
autour
d’une
tradition
culturelle,
il
présente
l’avantage
de
donner
de
la
pesanteur
à
cette
chronique
et
de
mettre
des
images
concrètes
sur
le
sens
du
mot
barbarie.
D’autres
exemples
auraient
pu
être
pris
que
celui
qui
va
être
évoqué
ici,
mais
il
se
trouve
que
je
me
suis
informée
sur
ce
cas
macabre
peu
de
temps
avant
l’attentat
de
Nice,
d’où
mon
idée
de
les
exposer
conjointement, puisque c’est ainsi qu’ils ont surgi dans mon expérience personnelle.
Je
souhaite
aborder
le
sort
du
galgo
,
ce
chien
que
l’on
nomme
également
lévrier
espagnol.
Lecteur
sensible,
pardonnez-moi,
mais
il
faut
que
certaines
choses
soient
dites
et
vues
pour
être
conscientisées,
afin
que
chacun
comprenne
combien
les
atrocités
se
ressemblent
par
leur
violence,
leur
cruauté,
leur
gratuité
et
leur
immoralité,
qu’il
s’agisse
d’un
être
humain
ou
d’un
animal.
Combien,
aussi,
elles
résonnent
et
se
font
écho
les
unes
aux
autres
par
le
biais
d’actes
que
chacun
appréciera
en
son
âme
et
conscience.
Enfin,
admettons
une
fois
pour
toutes
que
l’on
ne
peut
dire
à
nos
enfants,
à
notre
descendance
en
laquelle
sommeille
l’humanité
de
demain,
qu’il
est
des
tortures
et
des
meurtres
infâmes
et d’autres moins importants, pour la simple raison que la tradition les justifierait. N’oublions pas l’effet du vase communicant !
N’oublions
pas
non
plus,
que
le
serial
killer
est
statistiquement
relié
à
des
cas
de
maltraitances
animales
avant
de
s’en
prendre
aux
humains
(Cf,
http://www.sylvie-joubert.fr/conscience%20animale.htm
/
ouvrage
sur
la
conscience
animale
où
j’évoque
cet
aspect
des
choses),
c’est
dire
si
la
loi
de
résonance
est
opérationnelle.
Résoudre
la
violence
faite
aux
humains
consiste
aussi
à
se
préoccuper
de
celles
touchant
toutes
les
formes
de
vie,
humaines
et
animales.
Les
préventions
doivent
être
prises
à
la
racine,
sans
quoi
nous
ne
parviendrons
à
rien
en
terme
de
résultat.
Aux
adultes
donc
de
prendre
leur
responsabilité,
en
expliquant
aux
enfants
qu’il
y
a
un
effet
de
vase
communicant,
et
qu’il
est
vain
de
vouloir
s’occuper
d’une
barbarie
en
laissant
l’autre
opérer
dans
le
confort
des
lois,
des
cultures
ou
des
traditions.
Ne
laissons
plus
nos
cerveaux
dans
la
décohérence
des
situations,
car
la
vie
est
un
Tout,
la
conscience
est
également
un
Tout
et
doit
se
traiter
comme
telle.
Travailler
à
un
avenir
meilleur
pour
les
humains
passe
obligatoirement
par
s’occuper
aussi
du
cas
des
animaux,
et
j’ai
la
conviction
depuis
longtemps
qu’il
n’y
a
aucune
autre
alternative
possible,
et
que
tout
ce
qui
pourrait
être
dit
à
l’encontre
de
cela
n’est
que
discours
volatil.
Attention,
dire
ceci
ne
signifie
pas
que
les
humains
et
les
animaux
sont
identiques,
et
qu’ils
doivent
être
confondus
ou
comparés.
Non,
chacun
sa
place,
chacun
ses
besoins, ne faisons pas d’amalgame, même si nous sommes colocataires de cette Terre.
©
Le
galgo
est
un
chien
que
la
tradition
espagnole
rurale
destine
à
la
chasse
aux
lièvres,
ils
sont
donc
lâchés
en
duo
jusqu’à
ce
qu’il
y
ait
un
vainqueur
et
un
perdant.
Il
en
va
de
l’honneur
du
galguero
(le
chasseur)
que
le
chien
attrape
le
gibier.
Dans
le
cas
contraire,
la
tradition
stipule
qu’il
y
a
un
affront
à
laver
et
que
cela
donne
un
droit
de
vengeance
au
chasseur
consistant
à
faire
souffrir
l’animal.
Ce
type
de
comportement
accrédite totalement ce que disait F. Nietzsche
« La cruauté est le remède de l’orgueil blessé »
. Or, qu’est-ce que l’orgueil, sinon le fait
d’être persuadé de sa propre excellence et de se juger supérieur aux autres.
De
façon
plus
vénale
cette
fois,
il
faut
comprendre
que
ces
lévriers
espagnols
ne
servent
pas
spécialement
à
chasser
dans
le
but
de
se
nourrir.
En
réalité,
les
proies
sont
surtout
l’occasion
de
faire
s'affronter
deux
chiens
autour
de
grosses
sommes
d’argent
misées
par
les
joueurs.
Au
final,
le
chien
le
moins
apte
à
chasser
est
éliminé,
d’une
façon
ou
d’une
autre,
parfois
par
pendaison,
notamment
par
la
technique
du
piano
consistant
à
ce
que
l’animal
meure
petit
à
petit
dans
la
plus
grande
souffrance.
Toutefois,
au
bout
de
quelques
années,
même
un
chien
jugé
méritoire sera supprimé, car moins performant et plus assez rentable.
source http://www.levriers-du-sud.org/site/decouvrir-le-galgo/