En parcourant le web, je suis tombée sur une phrase tout à fait significative de ce processus, mais dont je n’ai pu retrouver l’auteur, elle dit la chose suivante: « Quand les humains sont oppressés c’est une tragédie, quand les animaux sont oppressés c’est la tradition ». La tradition n’est pas toujours ce qu’on veut en dire, même si elle est sécurisante pour l’ego. Au contraire, elle est souvent un piège qui se referme sur la vie, nous ôtant la faculté de nous remettre en cause. A ce propos, je ne résiste pas à l’envie de vous citer ce merveilleux petit passage extrait de l’ouvrage, Les chevaux ont des ailes, écrit par une vétérinaire qui a tout compris de l’enchevêtrement opérant entre divin, humain et animal : « La maltraitance n’est pas toujours là où on le croit. Elle n’a apparemment rien d’immoral quand elle est tradition et culture. Et pourtant, comment qualifier autrement un acte délibéré humain qui amène l’animal à refouler un de ses besoins vitaux les plus fondamentaux ? Je ne m’étais jamais posé la question auparavant. C’est justement quand une pratique est tradition ou culture que l’on cesse de se poser des questions, ou de se poser les bonnes questions : celles qui font douter ! Ce que j’aurais pu prendre comme une « bonne éducation » était en fait un traumatisme » (Pascale Piette, 2016, p 32). Par delà le cas des galgos, le fait que nous mangions massivement des animaux ne doit pas nous empêcher de les traiter comme il convient. Tout au contraire, nous devrions les remercier pour cela, au lieu de les déclasser et de les chosifier. Ceci est la plus élémentaire des compassions, c’est-à-dire la plus élémentaire des connaissances et la plus élémentaire expression du respect de la vie. Le respect du principe de vie ne consiste pas à mettre au monde des êtres humains et des animaux à la queue leu leu, mais à les accompagner, autant que possible, dans la plus grande dignité durant leur parcours de vie, quel qu’il soit. C’est par le maintien de cette dignité conjointe qu’une société peut espérer déjouer les assauts d’une barbarie qui, n’ayant plus de terreau pour croître et étendre ses racines, sera moins difficile à éradiquer.
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SUR LA PAGE SUIVANTE, JE JOINS QUELQUES PHOTOS DE GALGOS VICTIMES DES PRATIQUES ÉNONCÉES PLUS HAUT. CES IMAGES ONT ÉTÉ EMPRUNTÉES À DIFFÉRENTS SITES FAITS POUR ÉVEILLER LES CONSCIENCES SUR CE SUJET. C’EST GRÂCE À EUX QUE J’AI PRIS ACTE DE L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE, ET JE LES EN REMERCIE. ELLES PEUVENT ETRE CHOQUANTES. LA CONSULTATION OU NON DES IMAGES EST LAISSÉE AU LIBRE CHOIX DE CHACUN, EN FONCTION DE SA SENSIBILITÉ. LE BUT DE CET ARTICLE ETANT DE FAVORISER UNE PRISE DE CONSCIENCE CONSTRUCTIVE, NON DE TRAUMATISER QUICONQUE.
- AVERTISSEMENT -
CLIQUEZ A DROITE Le galgo sur cette vidéo est issu d’un sauvetage réalisé en 2016. (durée 4mn, temps de chargement 45 secondes)
Cette vidéo est un hommage aux associations qui font un travail incroyable, permettant à de très nombreux chiens de retrouver santé, amour et joie de vivre.
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