L'interaction
entre
notre
espèce
humaine,
la
Terre,
la
faune
et
la
flore
est
portée
en
conscience
par
l’écologie,
de
sorte
que
l’échange
qu’il
soit
matériel,
intellectuel
ou
spirituel,
donne
l’impression
de
se
fonder
sur
un
nouveau
pacte
social
au
sein
duquel
les
offres
et
les
demandes
ne
sont
plus
tout
à
fait
celles
d’hier.
Le
concept
écologique
marque
probablement
la
première
étape
d'une
transfiguration
de
notre
civilisation
(«
transfiguration
»
procède
en
français
de
la
traduction
latine
du
mot
grec
metamorphosis
/
métamorphose
).
J'emploie
volontairement
ce
mot
transfiguration
en
raison
de
sa
connotation
spirituelle
renvoyant
à
un
changement
d'apparence
corporelle
de
Jésus
pendant
sa
vie
terrestre
en
vue
de
révéler
le
divin
et
la
résurrection
possible.
La
métamorphose
aujourd’hui
s’accomplit
grâce
à
diverses
disciplines
officielles
ou
en
marges,
mais
qui
ensemble
favorisent
la
prise
de
conscience
suivante
:
toutes
les
vies
sont
interconnectées
les
unes
aux
autres,
mais
pas
seulement en terme d’écosystème de matière, également en terme de conscience.
Notons
au
passage
que
cette
prise
de
conscience
planétaire
n’est
peut-être
pas
sans
lien
avec
ce
que
l’on
nomme
la
résonance
de
Schumann
(O.W.
Schumann,
1888-1974)
associée
à
l’onde
naturelle
s’enroulant
électriquement
autour
de
la
Terre
sur
une
épaisseur
d’environ
55km
et
qui
permet
de
calculer
le
taux
vibratoire
de
la
planète.
C’est
à
partir
de
cette
résonance
que
l’on
détermine
la
force
du
champ
magnétique
terrestre,
à
ce
titre
elle
est
considérée
par
les
géophysiciens
comme
le
«
battement
de
coeur
de
la
Terre
»,
et
par
d’autres
comme
«
la
voix
de
la
planète
».
Ce
«
battement
du
coeur
»
de
notre
Terre
rappelle
ce
que
le
fondateur
de
la
théorie
des
quanta
et
prix
Nobel
de
physique,
Max
Planck
(1858
-
1947),
identifia
en
1944
comme
un
champ
qu’il
nomma
«
la
Matrice
»,
c’est-à-dire
une
énergie
faisant
la
connexion
entre
tout
ce
qui
existe,
comme
si
les
choses
étaient
unies
et
toujours
connectées
entre
elles,
à
la
fois
physiquement
et
(in)consciemment.
Il
est
probable
que
nous
ne
gérons
pas
seulement
un
écosystème
matériel,
mais
un
écosystème
de
conscience
appelant
un
autre
«
art
de
vivre
»
où
une
certaine
forme
de
spiritualité
est
présente,
attention,
je
parle
bien
de
spiritualité
et
non
de
religion,
c’est-à-dire
une
gestion
de
nos
existences
où
chacun
ne
peut
plus se contenter d'exister dans l’ombre de l'utilitarisme, du rationalisme ou de la simple conception matérialiste.
©
Conscience animale et ‘Autres’
Oui,
l’ouverture
des
esprits
se
fait
en
direction
de
l’environnement
planétaire,
mais
aussi
en
direction
de
l’extraplanétaire,
autrement
dit,
nos
sociétés
sont
de
plus
en
plus
sensibles
à
ce
qui
relève
de
la
Nature,
du
respect
des
espèces
ainsi
que
des
problématiques
du
Cosmos.
Nous
accordons
de
plus
en
plus
d’importance
à
la
faune,
à
la
flore
ainsi
qu'à
toutes
les
formes
de
«
présence-conscience
»
perceptibles
ou
non
par
nos
sens,
visibles
ou
invisibles,
de
cette
dimension
ou
d’une
supposée
autre
dimension.
Bref,
un
nouvel
art
de
la
relation
entre
espèces,
entre
formes
de
vie
et
matérialité
se
fait
jour,
étant
entendu
que
gérer
la
matière-vie,
c’est
aussi
gérer
de
la
matière-conscience,
et
que
gérer
de
la
matière-conscience
nous
conduit
inévitablement
à
envisager
la
multidimensionnalité.
Face
à
un
tel
constat,
il
est
évident
que
des
résistances
opèrent,
notamment
de
la
part
de
ceux
n’ayant
aucun
intérêt
à
ce
que
les
choses
changent.
Toutefois,
la
prise
de
conscience
de
la
connexion
des
intelligences
et
des
âmes
fait
son
chemin,
quant
à
l’idée
qu’humains,
animaux,
végétaux,
planète
(Gaia)
et
présences
«
Autres
»
(intra
ou
extra terrestre)
pourraient être des formes de consciences reliées, une telle idée ne semble plus être une hypothèse erronée.
Tout
ces
éléments
participent
à
la
transfiguration
de
la
conscience,
et
il
y
a
fort
à
parier
qu’il
sera
difficile
de
l’arrêter,
par
contre,
le
vrai
danger
réside
dans
le
fait
que
cet
élan
se
voit
récupéré
par
des
intérêts
privés,
par
quelque
malveillance
subtile
ou
bien
fasse
l’objet
de
résistances personnelles relevant de l’ego… Et là, rien n’est gagné !
Nombre de pages : 5
Parution : février 2016
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source - http://vieethabitatchoisis.blogspot.fr/2011/06/
la-naissance-dune-nouvelle-idee-peut.html