Exemple de résistance
À
propos
de
résistance,
je
souhaiterais
prendre
un
exemple
via
l’intérêt
croissant
de
nos
contemporains
pour
la
conscience
animale
qui
se
manifeste
(entre
autres)
dans
l’incontestable
essor
de
cette
jeune
discipline
qu’on
appelle
la
communication
animale.
De
quoi
s’agit-il
?
D’entrer
en
contact
avec
un
animal
par
les
sensations,
la
télépathie,
l’empathie,
la
médiumnité,
contact
pouvant
aussi
parfois
mobiliser,
selon
les
capacités
de
chaque
communicateur,
des
présences
«
Autres
»,
c’est-à-dire
relevant
d’une
dimension
différente
que
celle
qui
nous
est
familière ; ces « Autres » pourront être nommés « guides », « êtres de lumières », « anges » ou de toute autre façon selon la culture.
Cette
jeune
discipline
abolit
la
séparation
entre
consciences
humaine
et
animale,
toutefois,
ne
nous
méprenons
pas,
car
elle
ne
dit
pas
qu’humain
et
animaux
sont
identiques.
Non,
elle
met
simplement
l’accent
sur
le
fait
que
la
conscience
animale
se
relie
à
la
nôtre
ici-bas,
mais
qu’il
en
va
de
même
au-delà
de
notre
Terre,
sachant
qu’un
humain
peut
être
en
contact
avec
son
animal
défunt
par
connexion
de
conscience,
au
même
titre
qu’un
défunt
peut
être
mis
«
en
relation
»
avec
un
membre
de
sa
famille
via
un
medium.
Le
lecteur
comprendra
donc
que
nous
sommes dans ces cas directement confrontés à l’une des facettes de cet écosystème de conscience dont je parlais plus haut.
En
dehors
de
la
communication
animale
stricto
sensu,
notre
lien
avec
l’animal
s’entrevoit
aussi
lorsque
nous
constatons
la
grande
similitude
dans
nos
ADN
ou
bien
lorsque
nous
prenons
acte
qu’en
tant
que
colocataires
d’une
même
Terre,
ce
qui
leur
arrive
peut
avoir
des
répercussions
sur
notre
propre
espèce,
mais
aussi
lorsque
à
renfort
d’hybridations
(officielles
ou
officieuses)
ou
de
xénogreffes
(partie
animale
sur
corps
humain)
nous
franchissons
les
frontières
cellulaires
(cellule
=
information)
entre
eux
et
nous,
remettant
ainsi
en
question
la
définition
de
la
personne
qui,
en
retour,
remet
en
question
la
définition
et
la
place
de
l’animal
dans
nos
sociétés
humaines.
Si
Homme
et
animal
s’échangent
ou
se ressemblent, en est-il de même de leur conscience ?
Mon
expérience
personnelle
m’a
permis
de
constater
que
les
partisans
de
la
cause
animale
comprennent
aisément
ce
qui
vient
d’être
énoncé
à
l’instant.
Par
contre,
je
m’étonne
qu’ils
ne
fassent
pas
le
lien
entre
leur
propre
expérience
et
ce
qu’il
se
passe
par
exemple
en
ufologie,
car
nous
parlons
d’une
même
expansion
de
la
conscience
collective
vue
à
partir
de
deux
angles
différents.
Nous
avons
là
un
exemple
type
de
résistance,
d’obstruction,
de
manque
de
fluidité
entre
les
domaines,
parfois
d’insensibilité
aux
liens
que
l’on
peut
établir
entre
eux,
et
dont
la
conséquence
directe est le séparatisme.
En
effet,
j’ai
été
amenée
ces
dernières
années
à
côtoyer
des
groupes
dévoués
à
différentes
causes
où
des
passionnés
oeuvrent
dans
tel
ou
tel
domaine
:
les
uns
s’occupent
d’ufologie,
les
autres
de
communication
animale,
d’autres
encore
d’états
modifiés
de
conscience.
Or,
je
suis
stupéfaite
par
l’étanchéité
intellectuelle
et
sensorielle
des
domaines
entre
eux,
ainsi
que
de
l’incapacité
de
la
plupart
des
personnes
participant
à
ces groupes à relier leur domaine propre avec un autre extérieur, autrement que superficiellement.
Il
me
semble
que
la
connexion
des
consciences
va
de
pair
avec
la
connexion
des
domaines/disciplines,
or,
force
m’a
été
de
constater
combien
tel
ou
tel
leader
en
communication
animale
ou
en
ufologie
(sauf
exception
et
sans
généraliser)
répugnait
spontanément
à
relier
son
expérience
de
la
conscience
animale
à
celle
de
la
conscience
des
phénomènes
ovnis,
et
vice
versa…
Chacun
donnant
l’impression
de
s’accrocher
à
sa
spécialité
aussi
obsessionnellement
que
Scrat,
l’écureuil
préhistorique
de
«
l’Age
de
Glace
»,
le
fait
avec
ce
gland
qu’il
a
constamment
peur
de
perdre et de se faire dérober, et qu’il perd donc incessamment !
Cette
étanchéité
cognitive
est
omniprésente,
j’ai
noté
qu’elle
peut
produire
de
l’incompréhension,
de
la
résistance
psychologique,
toujours
de
la
violence
verbale
et
du
conflit.
C’est
un
peu
comme
si
chacun
s’intéressait
à
une
partie
de
la
conscience
en
fonction
de
son
domaine
de
compétence,
mais
pas
à
l’autre,
et
comme
s’il
était
finalement
peu
important
de
tenter
de
les
unir
dans
une
perspective
de
raisonnement global.
Les
résistances
sont
encore
puissantes,
des
murs
de
Berlin
séparent
des
domaines
tels
que
la
conscience
animale
et
l’ufologie,
alors
qu’il
faudrait
tout
au
contraire
travailler
en
collaboration
afin
que
chacun
contribue
à
éclairer
ce
que
signifie
parler
de
conscience
partagée
végétale,
animale,
planétaire
et
même
«
Autres
».
Ces
strates
d'âmes/présences
sont
à
mon
sens
indissociables,
à
ce
titre,
je
crains
qu’il
soit
peu
judicieux
de
s’intéresser
à
la
communication
animale
sans
jeter
un
œil
respectueux
du
côté
des
consciences
exogènes,
extraterrestres
ou
autres
(anges,
fantômes,
élémentaux,
etc.)…
et
inversement
.
Attention,
la
question
n’est
pas
de
tout
mélanger
et
de
concocter
une
soupe
en
vrac
et
sans
discernement
de
tous
ces
éléments,
juste
d’accepter
de
prendre
simultanément
ces
strates
de
conscience
en
considération
en
les
positionnant
dans
un
raisonnement
global,
holiste,
sans
quoi
nous
courrons
le
risque
de
faire
échouer
collectivement
(bug
de
conscience)
ce
processus
de
transfiguration actuellement à l'œuvre, et dont je parlais plus haut.
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