La conscientisation du rôle de la Nature et du Cosmos fait que l'Humain prend acte du fait que non seulement il n'est pas seul à occuper cette planète, mais qu'il est de son intérêt personnel de comprendre son écosystème comme quelque chose à la fois matériel et spirituel, endogène et exogène. À cet égard, l’ufologue lui rappelle qu'au-delà de ce qu'il voit dans sa vie quotidienne, il noue des liens avec un univers où d’étranges « intelligences-présences » s’y manifestent en dehors de toute logique classique et de toute vision strictement matérialiste. De son côté, le communicateur animalier activant une connexion par empathie ou télépathie avec l’espèce animale lui rappelle que l’information présente dans la conscience d’une personne fait un circuit avec l’information présente dans la conscience de l’animal, tant à l’échelle individuelle qu’en terme d’espèce, et quelle que soit la dimension considérée. Par ailleurs, rien n’interdit de penser que la conscience de l’animal soit elle-même reliée à des consciences « Autres » non spécifiquement humaines, conformément à ce que mes travaux personnels ont confirmé. Dans ces exemples choisis nous avons deux disciplines mettant en lumière les possibles liens et connexions entre espèces animale, humaine et « Autres », toutefois, ce n’est pas parce qu'elles sont distinctes que nous ne parlons pas de la même conscience. Imaginons que la conscience soit une corde et que les espèces (végétale, animale, humaine et « Autres ») soient les nœuds de cette même corde, c’est bien grâce à ces nœuds que l’esprit peut se hisser, ascensionner diraient certains, afin d’accéder à une vision élargie et globale de l’univers conscient. D’une part, comprenons bien qu’à chaque fois que l’humain se demande s’il est seul dans l’univers, il réinterroge en même temps les fondements de son espèce ainsi que le lien que son espèce pourrait entretenir avec toutes les autres espèces dans l’univers. D’autre part, si on examine l’hypothèse de l’existence d’une civilisation « extra-intra-terrestre » ayant les moyens de venir à notre rencontre (chose que nous ne pouvons pas faire encore), ne sommes-nous pas renvoyés à la question de savoir si nous-mêmes ne serions pas à leur yeux dans une situation comparable à ce que sont les animaux pour nous ? Là aussi un lien est à faire.

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Ceci est la raison pour laquelle, à titre personnel, je suis attentive à intégrer la conscience animale comme un élément du devenir indissociable de ce que nous sommes, étant entendu qu’entre le végétal, l’animal, l’humain et les « Autres », il n’y a ni inférieur ni supérieur. Le positionnement doit être selon moi strictement amoral (non immoral), c’est-à-dire exclure tout jugement de valeur et de priorité et, surtout, se démettre catégoriquement de l’idée qu’il y aurait une chose de plus importante qu’une autre. Pour le dire autrement, ma conception de la conscience repose sur une entière solidarité des domaines et des espèces. C’est, selon moi, sur cette base que repose une transfiguration aboutie de la conscience, étant entendu qu’aucune couche du vivant n'est plus ou moins importante que l'autre (sauf dans nos valeurs humaines et nos habitus) , mais qu’elles contribuent ensemble à la gestion des affaires de la Cité, du Monde et de l'Univers . Cette vision ne supporte donc aucune dissociation abusive entre les domaines, malheureusement, mon expérience ces derniers temps me montre que les esprits humains sont encore étanches à cette idée, et qu’ils se sentent fragilisés à la simple idée de mettre cela en pratique dans le cadre de leurs recherches ou de leur évolution personnelle. De fait, je constate que l’ufologue ne s’intéresse généralement pas à la conscience animale, alors même qu’il tend à faire aujourd’hui de la conscience l’un des facteurs permettant de comprendre les phénomènes autour des ovni(s). À côté de cela, les personnes sensibles à la cause animale, que ce soit par le biais de la communication animale télépathique-empathique ou de la militance en faveur du végétarisme, n’intègrent pas le phénomène ovni comme quelque chose allant dans le même sens que le combat pour la conscience animale. Enfin, je note également que beaucoup de leaders dans ces domaines préfèrent régner sur leur propre spécialité, plutôt que de travailler le lien les unissant à d’autres spécialités où la conscience est également au centre des débats.