mauvaise
et
agressive.
S’il
n’y
a
pas
de
comportement
homogène
venant
du
cosmos
et
que
l’univers
les
contient
tous,
alors
il
y
aura
des
comportements
de
leur
part
reposant
sur
une
morale
acceptable
pour
nous,
et
d’autres
qui
le
seront
moins.
Autrement
dit,
je
crois
qu’il
y
a
mille
et
une
façons
de
penser
le
contact
et
de
glisser
la
clé
dans
la
serrure
ouvrant
la
porte
entre
nous
et
des
intelligences
«
Autres
».
Ainsi,
certaines
formes
de
vie
pourraient
être
éminemment
subtiles
et
avancées
en
esprit,
d’autres
relativement
proches
de
notre
propre
expérience
terrestre,
de
notre
entendement
aussi,
telle
autre
plus
subtile
sur
un
plan
et
moins
sur
un
autre,
etc.
Comprendre
l’intelligence
des
«
Autres
»
ainsi
que
je
les
nomme
depuis
quelques
années,
suppose
que
l’on
envisage
de
multiples
niveaux
de
contacts
parce
qu’il
pourrait
y
avoir
de
multiples
projections de leur part, de multiples façons de comprendre ce qui les fait courir.
La
question
du
contact
est
donc
pour
moi
nécessairement
plurielle,
relative.
C’est
parce
que
nous
ne
comprenons
pas
suffisamment
cela,
que
nous
avons
du
mal
à
entrevoir
que
le
contact
soit
possiblement
en
cours,
peut-être
même
qu’il
n’a
jamais
cessé
d’une
certaine
façon,
même
si
nous
n’avons
pas
encore
vu
de
nos
yeux
un
vaisseau
atterrir
au
coeur
de
nos
cités.
Déprogrammons-nous
de
l’idée
qu’il
y
aurait
une
bonne
façon
de
les
comprendre
ou
d’initier
un
lien.
Si,
par
contre,
nous
attendons
de
savoir
ce
que
donnerait
un
contact
physique
et
officiel
avec
un
vaisseau
atterrissant
sur
le
toit
de
l’ONU
ou
ailleurs,
avec
une
délégation
supposément
humanitaire…
cela
effectivement
est
à
venir…
encore
que si on suppose que le passé, le présent et l’avenir coexistent comme le disent certains physiciens, cela a déjà eu lieu.
Compte
tenu
de
cet
éclatement
des
valeurs
appelant
une
polymorphie
des
intentions
et
des
attentions,
rien
ne
dit
non
plus
que
l’univers
intelligent
soit
«
moral
»
ou
«
profond
»
au
sens
où
nous
l’entendons
généralement.
Mais,
rien
ne
dit
l’inverse
non
plus!
Si
on
peut
penser
que
certaines
valeurs
éthiques
soient
partagées,
et
pourquoi
pas
une
certaine
forme
d’amour
entre
les
formes
d’intelligences,
il
n’y
a
pas
lieu
de
valoriser
une
chose
plutôt
qu’une
autre,
au
moins
d’un
point
de
vue
sociologique.
Après,
en
son
propre
cœur
et
en
fonction
de
son
choix
de
vie,
c’est autre chose !
Le
second
piège
est
l’inverse
du
précédent
qui
poussait
à
la
vision
homogène
:
ce
second
piège
consiste
au
contraire
à
penser
que
toutes
ces
formes
de
vie
soient
différentes
de
nous
dans
leurs
motivations
intérieures,
dans
leur
excitant
vital
pour
ainsi
dire.
Si
on
envisage
une
logique
d’autosimilarité
(l’autosimilarité
suppose
qu’une
forme
se
maintient,
quelle
que
soit
l'échelle
à
laquelle
on
l'observe),
on
peut
émettre
l’hypothèse
que
les
formes
intelligentes
humanoïdes
(ou
pas)
sont
mues
par
des
élans
assez
similaires
aux
nôtres,
mais
sur
la base d’une autre échelle de réalité matérielle et spirituelle.
Une
intelligence
se
situant
en
barreau
3
et
une
autre
en
6
projetteraient
la
même
chose,
ce
n’est
que
la
gestion
de
cette
chose
qui
différerait
en
fonction
du
niveau
technologique,
de
la
culture
en
question,
de
ses
acquis
en
terme
de
connaissance,
de
sa
spiritualité,
et
cetera.
Ici,
sur
Terre,
notons
que
deux
êtres
de
continents
différents
ont
au
fond
les
mêmes
nécessités
existentielles
et
ontologiques,
bien
que
ne
mangeant
pas
les
mêmes
aliments,
ne
se
comportant
pas
de
la
même
façon
et
ne
croyant
pas
aux
mêmes
dieux
ou
savoirs.
Pourquoi
?
Parce
qu’il
y
a,
ce
qu’on
pourrait
appeler
des
besoins,
des
archétypes,
des
schémas,
des
schèmes,
des
récurrences,
des
idéaux
types,
etc.
(
peu
importe
le
mot),
qui
sont
communs
bien
au-delà
des
dissemblances.
Ceci
montre
que
la
vie
en
général
résonne
en
autosimilarités,
que
le
similaire
revient
même
s’il
s’habille de vêtements différents, et qu’il n’est pas impensable que cette autosimilarité structure
toute forme de vie, humanoïde ou pas.
Pour
exemple,
à
notre
niveau
terrestre,
ne
retrouvons-nous
pas
les
mêmes
impératifs
chez
un
végétal,
un
animal
ou
un
humain
(appel
à
la
subsistance,
appel
à
l’interaction,
la
perception,
mais
aussi
à
l’amour
ou
l’affection,
etc.)
?
Par
contre,
il
est
évident
que
le
mode
d’expression
de
ces
«appels-leitmotivs»
se
fait
de
façon
tout
à
fait
différente
chez
l’une
ou
l’autre
des
espèces,
un
peu
comme
s’il
y
avait
au
fond
un
«langage»
commun
que
le
végétal,
l’animal,
et
l’humain
mettaient
en
scène
chacun
en
fonction
de
son
niveau
de
réalité.
Mais,
fondamentalement,
ces
appels
vitaux
sont-ils
si
différents
que
cela
?
Je
n’en
suis
pas
certaine.
C’est
un
peu
comme
s’il
existait
un
alphabet
commun
à
toute
espèce,
humanoïde
ou
pas,
et
dont
il
serait
intéressant
de
voir
si
ce
dernier
prend
racine
dans
la
partie
commune
d’ADN
reliant tout ce qui vit dans l’univers.
Ainsi,
de
mon
point
de
vue,
les
intelligences
extra-intra-terrestres
pourraient
bien
«courir»
après
les
mêmes
choses
que
nous-mêmes,
mais
avec
des
moyens
différents
et
selon
le
stade
évolutif
qui
leur
est
propre.
Je
crois
qu’il
y
a
des
quêtes
auto-similaires
(donc
fractales)
où
la
question
que
tout
un
chacun
se
pose
n’est
que
l’écho
d’une
question
posée
en
toute
dimension,
tout
espaces-temps,
et
dont
la
réponse
s’actualise
via
ces
formes
par
lesquelles
nous
existons.
Après
quoi
courent-ils,
demandes-tu,
Michel
?
Possiblement
après
les
mêmes
choses
que
toi
et
moi,
à
cause justement de cette fractalité-autosimililarit
é,
à ceci près que la définition de la matière, de l’énergie et de la conscience n’est pas
©