forcément la même chez les uns et les autres. D’ailleurs, sans parler d’autosimilarité, on pourrait aussi faire référence à la vision holographique selon laquelle la partie contiendrait le Tout, un tout indivis et atemporel : « La découverte de l’hologramme en 1947 a débouché sur des voies inattendues. Karl Pribram, David Bohm, codisciples d’Albert Einstein, semblent vouloir nous faire partager leurs convictions : l’esprit apparaîtrait comme un filet neural encodant de manière holographique toute l’information de l’Univers. Une étoile explose et l’esprit tremble, tout comme chaque cellule du corps encode toute l’information nécessaire pour reproduire le corps entier, ainsi tout esprit récapitule tous les événements cosmiques.» (Dr Henry Amoroso - Cerveau Droit. Voix et voie de Dieu - Aubin Éditeur). Selon le physicien, David Bohm, puisque la physique quantique fonctionne sans notion d’espace ou de distance, la matière n’est que de l’information, si bien que l’univers peut être comparé à un hologramme. De son côté, Karl Pribram, le neurophysiologiste américain, aboutit comme le physicien à la conclusion que le cerveau serait un hologramme emmagasinant des informations porteuses d’expériences archétypales. Le cerveau pourrait ainsi être vu comme un hologramme capable de construire une réalité objective étant la projection d'une autre dimension située par delà l’espace et le temps. Oui, mais toute vie n’est pas forcément pourvue d’un cerveau, pourrions-nous objecter ! C’est vrai, mais on peut imaginer que des formes de vie dépourvues de cerveau puissent néanmoins participer à cet encodage holographique a-spatial, mais à partir d’un autre support que le cerveau. Par exemple, les racines chez le végétal (un cerveau dans la Terre disent certains biologistes) ou bien à partir d’une enveloppe subtile, plasmique ou autre, pour des formes de vie intelligentes en d’autres dimensions. Enfin, à ta question « Sur quoi notre monde pourrait-il s'appuyer pour comprendre le point de vue de nos visiteurs ? » , j’ai envie de répondre : sur une meilleure connaissance de ce que nous sommes et de qui nous sommes. Si nous nous comprenons nous-mêmes, alors nous serons mieux capables de les comprendre, mais avec la réserve suivante : nous ne pourrons empêcher la nature humaine de rapporter, limiter et réduire toute compréhension au niveau d’expérience et de langage qui est la sienne. Cette limitation, c’est par exemple le fait d’imager, de personnifier, de caricaturer, de rendre linéaire en déroulant chronologiquement les choses, un peu comme les religions l’ont fait en érigeant des livres enfantins censés parler du divin, parlant en son nom parfois ! Pourquoi enfantin ? Parce que le divin ne peut en aucune manière se raconter, se décrire, il se vit comme un état omniprésent et survivant à la mort de nos corps, à ce titre il se passe de nos dualités, de nos discours, de nos oppositions. Nous enfermons depuis des siècles le divin dans des récits saints, malsains aussi, alors qu’il n’est probablement à un niveau nous échappant qu’un État vibratoire, bref, nous le déformons pour le ramener à notre échelle d’entendement. Et bien je crois que l’un des dangers qui nous guettent en allant à la rencontre d’intelligences autres que la nôtre, c’est que nous procédions de la même façon, c’est-à-dire prenant l’humain comme un centre explicatif. Pour déjouer ce problème anthropomorphique, il faut prendre rendez-vous avec nous-mêmes, ceci est l’idée clé menant vers ce contact harmonieux dont tu parles, et je m’en explique. S’il ne fallait retenir qu’une chose de ce que je viens de te dire, c’est la suivante. Approcher l’esprit de nos visiteurs, ce n’est pas forcément essayer de les comprendre eux, même si cela est évidemment utile et souhaitable en amont et aval du travail que nous faisons sur nous-mêmes. L’erreur la plus commune est de croire que l’unique méthode de contact à l’égard d’une intelligence extérieure consiste à porter son regard vers l’extérieur, ceci est vrai et faux à la fois, dans tous les cas ce n’est pas la seule méthode. Cette croyance s’est matérialisée via nos instruments d’observation (télescopes ou radars par exemple) censés capter des intelligences « Autres », ils sont orientés vers le cosmos infini, alors qu’il se pourrait que ce ne soit pas toujours le meilleur (du moins pas le seul) axe de questionnement sur le sujet. Certes, on peut toujours essayer de voir plus loin et encore plus loin, mais ne pourrait-on aussi se demander si notre télescope intérieur fonctionne correctement ? Savoir ce que sont ces intelligences « Autres » dans leur caboche, leur cœur ou leur esprit, convoque en partie une auto-observation, une plongée en soi même, sachant que plonger c’est renouer avec l’Un. Ainsi , à partir du moment le contact est réalisé entre nous et nous, l’autre contact entre nous et ces formes “Autres” d’intelligence devient moins opaque. Savoir comment leur parler, comment créer le contact, comprendre ce qui les anime, consiste aussi à NOUS comprendre sans concession et dans une absolue a-moralité (qui n’est pas l’immoralité), sans déni, c’est-à-dire en allant dans notre part obscure autant que dans notre part lumineuse, puis comprendre que nous sommes reliés. Il y a une petite phrase que j’aime beaucoup dans une chanson de M. Farmer, et qui dit “Mais qui est l'Autre quel étrange messager, mais qui est l'Autre ton visage est familier…“ . Si nous comprenons cela, nous n’aurons pas trop de mal à entrevoir quelle pourrait être la palette de leurs intentions, mais aussi le pourquoi des attentions (ou manque d’attention) portées à
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