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3e facteur bloquant - Les politiciens sont la plupart du temps esclaves d'une politique paraître, rappelons-nous les réflexions sur la communication politique paru sous le tire « Gouverner c'est paraître ». Jean-Marie Cotteret, professeur de droit et de sciences politique montre clairement dans cet ouvrage combien la télévision et les technologies de sondage ont mis en pole position de leurs préoccupations le « bien paraître », celui-ci étant devenu la clé du succès. En bref, la tendance est de laisser les questions de fond dans le tiroir au profit d’une politique des apparences, aussi, le premier qui touche aux dossiers de fonds au détriment du paraître a perdu : soit il est écarté des fonctions politiques, soit il se décroche lui-même du système... Nicolat Hulot est l’un des exemples de cela. 4e facteur bloquant - Cognitivement, vous noterez que l’élu de la nation raisonne en terme de déliance qui est l’inverse de la reliance. La déliance est l’action de séparer, elle conduit : a) à séparer, b) à classer, c) à mettre des priorités en terme de débat public... Priorités parfois toutes relatives ! Par exemple, vous avez remarqué qu’un homme politique interpellé ou interviewé sur le port du voile, sur le passage à l’heure d’été, sur l’importance du sport à l’école ou sur ce qu’il convient de manger ou non à la cantine, acceptera de vous répondre avec une dignité toute républicaine, comme si ces sujets étaient capitaux et de première importance. Il peut même, à cette occasion, exprimer de la passion et faire preuve d’initiative. A contrario, si vous interpellez ce même personnage sur le contenu de rapports, tel celui qui fut remis au gouvernement autour de cette affaire en 2017, intitulé « Rapport Nazca » (Michel Ribardière/Sylvie Joubert) ou sur le très sérieux « Rapport Cometa » remis il y a 20 ans au gouvernement*, rendant le gouvernement français attentif aux engins volants non identifiés au dessus de nos têtes citoyennes, vous constaterez que l’élu écartera ce type de questions jugées secondaires et non autorisées. L’idée de priorité est donc relative, et je ne suis pas sûre que les priorités politiques coïncident avec celles des peuples. (*pour rappel, dans l’association Cometa à l’origine du célèbre rapport, on trouvait un docteur d'état en sciences politiques, un avocat à la cour, un ingénieur général de l'armement, un commissaire principal de la police nationale, un ingénieur général du Génie rural et des eaux et forêts, un général de l'armée de l'air, un ingénieur, un chef des Mines et directeur de recherches, un vice-amiral d’escadre, un docteur d'état en sciences physiques, un ingénieur général de l'armement) 5e facteur bloquant – Les personnes ne perçoivent pas toujours à quel point nos brillants politiciens ne possèdent pas la bonne carte intérieure pour appréhender l'enjeu des ufo-phénomènes. Qu’est-ce à dire ? Nos gouvernants sont formés pour posséder une carte mentale performante s’appuyant sur : - une maîtrise du verbe et du discours - une culture encyclopédique administrative, locale, nationale et Historique - une bonne compréhension des réseaux - une connaissance des moyens audiovisuels à disposition Il me semble qu’il ne faut pas confondre performance mentale et conscience. La conscience renvoie plutôt à ce que Rousseau appelait « la voix de l'âme », elle peut d’ailleurs, disait-il, être un meilleur guide que la raison. La conscience implique toujours une forme plus ou moins déclarée d’empathie et de perception holiste de la vie dans son entier ; surtout, elle engage aussi une réflexion sur le sens de la vie, sur notre évolution personnelle ou collective, donc elle reste différente de la voix de notre ego. Autrement dit, il y a quelque chose d’initiatique et de partagé dans l’ouverture de la conscience, alors qu’il y a quelque chose de mécanique, de programmé et de contrôlé dans la performance mentale. Très souvent, les ufologues s’interrogent sur le sens à donner à ces ovnis ou extraterrestres qui traversent leurs vies d’êtres humains, cela peut même chambouler leur rapport au monde, voire leur spiritualité. Ce n’est pas parce que nos hommes d’État sont pourvus d’une bonne carte mentale et d’une brillante rhétorique, qu’ils ressentent intérieurement l’enjeu des ufo-phénomènes. Certes, il comprennent mentalement, cela va de soi, mais n’en ressentent pas forcément l’importance ou bien font passer leur ressenti au second plan, dans la cave de leur être. L’ENA qui forme la majorité de nos politiciens « d’en haut », n’a jamais été un centre de sensibilisation aux diverses problématiques de l’univers et encore moins aux phénomènes ovnis. Par contre, chacun sait que cette école de l’administration forme de hauts fonctionnaires