● La loi de résonance Un pas supplémentaire est franchi ici, nous entrons de plain-pied dans le continuum de conscience ‘animal-propriétaire’ nous faisant sortir du cadre des lois de l’espace-temps classique : en ce cas, l’interaction entre les deux repose sur une autre vision du temps et de l’espace. Avec la loi de résonance, le propriétaire devient littéralement acteur et moteur de la résolution, non seulement du problème de santé de son animal, mais de ses propres problèmes puisque l’un et l’autre vont d’une certaine façon « résonner ». Quelque chose dans l’animal et dans l’humain vibre de la même manière, produisant une étrange attraction subtile et le plus souvent inconsciente. Cette loi de résonance que les spiritualistes associent à la loi d’attraction, je préfère l’illustrer par les deux autres termes scientifiques que sont: l’isomorphisme et l’intrication, le premier terme évoquant quelque chose d’un peu plus matériel que le second apparenté à un champ quantique. Isomorphie - Qu’est-ce que l’isomorphie ? C’est quand deux corps chimiques ou deux minéraux présentent une structure cristalline semblable et qu’une émergence se produit, un peu comme si une combinatoire s’établissait entre ces deux corps. L’isomorphie peut-être une métaphore explicative de ce qu’il se passe entre l’animal et son propriétaire, et doit être comprise uniquement comme telle. Rapporté à notre sujet, cela signifie qu’une correspondance et une relation subtiles s’établissent entre eux, bien qu’étant deux « systèmes / espèces » différents. Vivant en contact, animal et propriétaire tendent à développer quelque chose de similaire, créant ainsi un isomorphisme appelé parfois une ‘entente secrète’, signifiant que quelque chose fonctionne de concert entre deux éléments.
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Le propriétaire ne vient pas chercher chez eux un « dresseur », mais un médiateur. Sa démarche d’aller vers le médiateur fera de lui un acteur majeur de la résolution du problème, ce qui était moins le cas avec la loi précédente l’acteur clé de la résolution était le vétérinaire au vu de sa compétence technique. Ici, la résolution est plus consensuelle, elle consiste d’abord pour le propriétaire à connaître mieux son animal, il comprend aussi qu’il est différent de lui et que son animal n’est pas lui. Enfin, il va s’impliquer de la façon dont il lui sera conseillé de le faire pour trouver la solution à son problème en adoptant de nouveaux comportements qui, en retour, influeront sur le comportement de l’animal. D’un point de vue dynamique, l’attention du propriétaire n’est plus focalisée ni sur le vétérinaire, ni sur l’animal, ni sur le médiateur, mais sur la compréhension de son animal en tant qu’être ayant un vécu, une histoire de vie et d’espèce, mais aussi un présent qu’il partage avec lui. Il comprend qu’il n’est pas neutre sur le comportement de son animal, justement en raison de cette loi de prégnance constamment à l’œuvre . Son attention, sa conscience, se tournent vers l’intériorité de l’animal, guidé en cela par le médiateur. Toutefois, pour que cette saisie de l’intériorité de l’animal se fasse, il est obligé de passer en partie par la sienne propre, au moins psychologiquement, car il sait qu’il ne peut plus espérer seulement se contenter de trouver la solution à l’extérieur, ainsi que c’était le cas précédemment .
Intrication - Un stade plus immatériel que l’isomorphie, donc plus proche du fonctionnement de la conscience, me semble être ce qu’on nomme l’intrication quantique deux objets doivent être décrits globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, même s’ils sont spatialement séparés. Bien que censée n’être opérationnelle qu’à l’échelle subatomique et de l’infiniment petit, je trouve que cette idée de l’intrication quantique illustre bien ce qu’il se passe en communication animale dans l’acte de liaison instantanée, hors espace-temps classique, de l’humain « connecté » à l’animal. Attention, cette idée de connexion ne veut pas dire que l’humain perd sa conscience de lui-même, juste qu’il est capable à moment donné de se relier à l’animal hors de l’espace-temps classique. En effet, rappelons que l’animal peut être de l’autre côté du globe sans que cela nuise au bon déroulement d’une communication avec le communicateur animalier, ou entre l’animal et un propriétaire absent de chez lui. Dans une telle perspective, l’animal-propriétaire pourrait exister en certaines conditions en tant qu’ état intriqué, l’actualisation de la pathologie de l’un résonnerait possiblement avec la pathologie de l’autre et qui n’existe peut-être qu’à un état potentiel, c’est-à-dire non activé. Si un système intriqué animal-propriétaire est un état qui n'est pas séparable, cela signifie que les deux ont intérêt à trouver la résolution de la pathologie, parce qu’en agissant sur une partie du système cela en active une autre instantanément.
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