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Lorsque les indigènes d’Amérique virent approcher les bateaux de C. Colomb, ils ne les remarquèrent pas, tout simplement parce qu’ils n’étaient pas habitués à cela, parce que leur cerveau ignorait leur existence. Si le cerveau n’est pas prêt à voir, il ne voit pas ! En d’autres termes, si la qualité d’attention n’est pas activée, l’information est reléguée dans une part oubliée de soi-même, et y sommeille dans un état potentiel qui pourra ultérieurement s’actualiser. Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que dès que le premier individu, un chaman d’Amérique, a vu, alors les autres ont vu aussi. Par conséquent, nous ne voyons jamais que ce que notre esprit est habitué à voir, or, à partir du moment où les ufologues commencent à investiguer plusieurs recherches et à mobiliser en eux plusieurs qualités d’attention, ils se mettent à voir et à comprendre des choses auxquelles ils n’étaient pas habitués. Pourquoi se demander s’il y a ou non un bateau à l’horizon, pourquoi nous demander laquelle de ces attentions de type I, II ou III est la meilleure ? En réalité, le seul fait qu’on se le demande signifie que le trois mâts nommé « UFO » est entré dans notre cerveau et notre cœur, en différents reliefs et que le processus est déjà en marche, sinon on ne se poserait même pas la question. L’interrogation faisant suite à l’anecdote est de savoir pourquoi le chaman a vu avant les autres ! Quelle conscience globale avait-il développée pour percevoir et ressentir ce que les autres ne voyaient pas encore ? Pourquoi est-il parvenu à faire apparaître aux siens une autre réalité plus large ? Parce qu’il voyait avec ses yeux sans douter, émancipé en son for intérieur de toute dialectique conflictuelle… Mais aussi, parce qu’il savait sans ses yeux, parce qu’il y a d’autres façons de faire entrer en soi le savoir. Si les ufologues veulent voir, être annonciateurs de l’arrivée d’autres civilisations, d’autres formes de vies et en phase avec leur divinité, n’ont-ils pas intérêt à s’inspirer de cette anecdote ?

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