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COIN LECTURE
Aucun
n’est
supérieur
ou
inférieur
à
l’autre,
plus
juste
ou
plus
faux,
car
ce
ne
sont
que
des
barreaux
sur
l’échelle
de
la
conscience
ufologique
globale.
Ce
sont
des
marches
cognitives,
dont
il
importe
peu
de
savoir
si
elles
descendent
ou
si
elles
montent,
surtout
si,
comme
le
dit
la
petite
phrase
connue
de
la
littérature
alchimique,
«
Ce
qui
est
en
bas
est
comme
ce
qui
est
en
haut,
et
ce
qui
est
en
haut
est comme ce qui est en bas »
(Table d’Emeraude).
Autrement
dit,
si
mon
attention
se
porte
sur
la
trace
laissée
au
sol
par
l’OVNI
ou
l’E.T.
que
j’ai
vu,
touché,
puis
qui
est
reparti
vers
le
sud,
je
me
situe
en
palier
1.
Cette
situation
n’exclut
pas
que
quelque
chose
de
plus
profond
en
moi
se
déclenche
à
l’occasion
de
cette
expérience
vécue,
avec
plus
ou
moins
de
conscience,
au
point
que
je
puisse
ressentir
cette
situation
comme
éminemment
spirituelle
et
transcendante.
Inversement,
l’idée
toute
spirituelle
que
je
peux
me
faire
de
l’ovni
va
tout
à
coup
s’incarner
dans
la
matière
si
je
le
vois
par
mes
sens,
le
mesure
ou
entre
dedans.
Ainsi,
les
paliers
se
font
écho,
se
complètent
dans
l’expérience
humaine,
ce
qui
revient
à
dire
que
l’esprit
à
besoin
de
la
matière
pour
être,
et
que
la
matière
sans
l’esprit
n’a
pas
de
sens.
Au
final,
cette
rencontre
entre
l’E.T.
et
son
vaisseau peut parfaitement résonner en moi bien au-delà de la situation que j’ai vécue.
C’est à ce point précis que, “quelque chose” ressemblant à de la conscience globale, entre en jeu.
Ce
que
je
suis
en
train
de
dire
signifie
que
nous
sommes
en
droit
de
nous
demander
si
«
quelque
chose
»
de
plus
profond
ne
regarde
pas
l'ensemble
de
ces
trois
paliers,
peut-être
tout
en
haut
ou
tout
en
bas
de
ces
trois
marches.
Ce
«
quelque
chose
»
pourrait
bien
être
la
conscience
humaine
à
son
plus
haut
niveau,
c’est-à-dire
une
conscience
où
les
sensibilités
humaines
s’enchevêtrent,
s’intriquent,
se
tissent
les
unes
aux
autres
par
un
maillage
subtil,
qui
a
peut-être
«
quelque
chose
»
de
divin.
De
sorte
que
la
conscience
serait
alors
partout
présente,
ignorant
le
vide,
et
notre
seul
moyen
pour
notre
condition
humaine
de
s’en
saisir
serait
précisément
ces
attentions
et
paliers
pluriels,
conçus
pour
notre
confort.
Celui
ou
celle
sachant
unir
ces
trois
attentions
est
un(e)
ufologue
qui
entreprend
une
quête,
donc un(e) ufologue béni(e) des dieux.
Évidemment,
la
tâche
n’est
pas
aisée,
mais
c’est
précisément
la
raison
pour
laquelle
cela
s’appelle
de
la
Recherche
avec
un
grand
«
R
».
D’ailleurs,
nul
ne
sait
si
un
résultat
fort
et
puissant
s’en
suivra.
Par
contre,
ne
pas
prendre
en
considération
l’ensemble
de
des
paliers
lorsqu’on
parle
du
phénomène
ovni,
met
en
péril
la
qualité
de
l’ufologie,
et,
conséquemment,
l’enseignement
auprès
du
grand
public
qui
pourrait
en
découler.
La
vraie
nouveauté
n’est
pas
de
proposer
des
dialectiques
ou
des
théories
opposées,
auxquelles
le
grand
public
est
déjà
assujetti
depuis
des
lustres,
notamment
en
matière
de
religion
ou
de
politique,
mais
de
lui
proposer
une
nouvelle
modélisation
du
monde, de l’univers et de lui-même.
Attention,
ne
nous
y
trompons
pas,
il
n’
y
a
dans
ce
qui
vient
d’être
dit
aucune
invitation
à
un
compromis
mou
et
encore
moins
de
la
compromission,
juste
un
respect
élémentaire
de
la
conscience
de
l’Un
jouant
à
être
plusieurs
pour
d’obscures
raisons,
peut-être
pour
nous
tester.
Pourquoi
nous
tester
?
Peut-être
pour
voir
si,
racontant
nos
histoires
humaines
en
quelque
domaine
que
ce
soit,
nous
tombons
à
nouveau,
toujours
et
éternellement
dans
le
piège
du
choix,
de
la
césure,
à
l’image
d’Adam
et
Eve
dissociés
l’un
de
l’autre,
non
pas
par
une
volonté
divine,
mais
uniquement
par
NOTRE
PROPRE
DOUTE
QU’ILS
FASSENT
UN.
Doute
que,
non
contents
de
garder
pour
nous-mêmes, nous transmettons de génération en génération.
La sensibilité ufologique surfe actuellement sur ces qualités d’attentions, où se côtoient : raison, expérience, inconscient, intuition, sens,
extrasensorialité et spiritualité. Qui peut dire lequel de ces éléments est plus important que l’autre pour approcher les ufo-phénomènes,
pour les comprendre ? N’oublions pas l’anecdote dont personne ne peut affirmer aujourd’hui si elle est vraie, mais qui résume assez bien
le rapport entre les terriens et l’ufologie, mais aussi entre l’ufologue et son objet d’étude. Cette anecdote est la suivante...
Conclusion