©
COIN LECTURE
délectent
quelques
plaisantins,
en
balançant
de
fausses
vidéos,
sont
monnaie
courante
;
quant
à
la
désinformation
volontaire
entretenue
par
les
médias,
elle
est
devenue
la
règle
générale,
sauf
exception.
Puis
il
y
a
les
délires
personnels
de
quelques-uns
autour
des
E.T...
délires
mystiques
autant
que
rationalistes...
De
sorte,
qu’il
n’est
pas
surprenant
que
l’on
puisse
demeurer
perplexe
face
à
ces
phénomènes
non identifiés, et que l’on se retrouve comme cette chienne du dicton populaire ne retrouvant plus ses petits.
À
côté
de
ceci,
une
partie
de
l'humanité
clame
que
si
les
ET
existaient
vraiment,
ils
seraient
captés
par
nos
instruments
ou
vus
par
plus
de
monde,
conformément
au
principe
du
rasoir
d'Occam
stipulant
que
les
hypothèses
les
plus
simples
sont
les
plus
vraisemblables.
Dans
le
même
temps,
une
autre
partie
de
l'humanité
soutient
que
si
l’on
ne
les
voit
pas
c'est
parce
qu'ils
échappent
à
nos
techniques
de
détection,
ou
encore
parce
que
nous
ne
sommes
pas
psychologiquement
et
spirituellement
prêts
pour
une
rencontre.
Enfin,
se
fait
également
entendre l'idée qu'ils sont déjà là physiquement et en d'autres dimensions parallèles ou invisibles. Et cetera.
Même cacophonie en ce qui concerne les méthodes d'investigation de ces phénomènes par des
chercheurs-ufologues, issus de tous les horizons professionnels et disciplinaires. Les méthodes
d’investigations se cognent parfois les unes aux autres, il arrive aussi que l’investigation ne
repose tout simplement sur aucune méthode ! Reconnaissons que les ovniologues (expression
de
Claude
Lavat)
sont
loin
d'être
d'accord
et
unanimes
sur
la
meilleure
façon
de
s'y
prendre,
aussi
les
méthodes
d'investigation
autour
de
la
problématique
extraterrestre
vont-elles
de
l'analyse
physique
de
terrain
stricto
sensu,
en
passant
par
des
essais
techniques
de
détection,
mais
il
y
a
aussi
les
enquêtes
basées
sur
des
entretiens
quantitatifs,
qualitatifs
ou
axés
sur
l'histoire
de
vie
d’une
personne
ayant
eu
des
contacts
ou
vu
des
«
choses
».
D’autres
ont
recours
à
l’explication
imaginale
et
archétypale
pour
expliquer
les
ufo-phénomènes,
sans
oublier
l'approche
du
phénomène
par
le
channeling
et
autres
formes
d'extrasensorialités
relevant
des
voies
intangibles
du
paranormal.
Bref,
cette
pluralité
de
perspectives
met
l'ufologie
dans
une
situation
intellectuelle
et
émotionnelle
très
riche,
mais
également
périlleuse
et
délicate.
Ceci
explique,
en
partie,
pourquoi
cette
discipline
a
du
mal
à
trouver
sa
légitimité
au
sein
d'une
société
encore
conditionnée
par
le
savoir des sciences positives et matérielles des siècles derniers, et qui attend par conséquent des validations de ce type.
Par
delà
cet
apparent
chaos
en
matière
d’approche
et
de
méthodologie,
je
pense
que
les
ufologues
ont
ensemble
une
partition
à
jouer.
Je
pense
aussi,
sans
l’ombre
d’un
doute,
que
cette
diversité
qui
les
caractérise
contient
justement
ce
qui
est
nécessaire
à
une
conscience
globale
de
ces phénomènes. Ils sont à ce jour comme des musiciens, parfois virtuoses et compétents dans
le
domaine
d'investigation
qui
est
le
leur,
mais
désolidarisés
de
l'ensemble,
c’est-à-dire
jouant
pour
eux-mêmes
et
sans
chef
d'orchestre
coordonnant le jeu des instrumentalistes.
Tout
comme
il
y
a
diverses
façons
dont
une
oeuvre
musicale
peut
être
interprétée,
il
y
a
diverses
interprétations
d’un
phénomène,
sans
forcément
que
ces
interprétations
s’opposent
l’une
à
l’autre.
La
question
n'est
pas
de
trouver
un
chef
d'orchestre
à
visage
humain,
disant
aux
ufologues
quelle
est
la
meilleure
façon
de
faire
de
l'ufologie,
non
!
Le
problème
n'est
pas
l'absence
de
leader
en
la
matière,
et
surtout
pas la dominance d'un courant sur un autre. Selon moi, la question est double :
-
En terme de protocole de recherche : comment fédérer l'ensemble des compétences et connaissances en action dans ce domaine ?
-
En
terme
psychologique
:
comment
faire
accepter
l’idée
que
les
divers
angles
de
vue
de
ces
phénomènes
engagent
chez
l’ufologue
des
qualités
d’attention
et
de
concentration
particulières,
allant
du
mental
à
l’état
de
méditation,
c’est-à-dire
de
l’acte
de
science
pur,
à
la
transcendance, sans que l’une s’oppose à l’autre dans l’acte de chercher ?