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COIN LECTURE
nombre
d’ouvrages
vendus
sur
le
sujet,
puis
se
contenter
d’en
conclure
que
les
gens
s’intéressent
de
plus
en
plus
à
ce
thème,
car
ça,
on
le
sait
déjà...
Et
tant
d’autres
platitudes
affligeantes,
superficielles,
sous
couvert
d’enquêtes,
paraît-il
sérieuses,
pour
lesquelles
des
personnes
sont
missionnées
et
payées.
Peut-on
sérieusement
se
contenter
de
telles
investigations
tièdes
et
lâches
?
Je
crois
que
non,
d’autant
que
ce
qui
se
joue
avec
les
ufo-phénomènes,
c’est
l’idée
qu’il
puisse
y
avoir
un
Réel
différent
de
ce
que
l’on
croyait,
et
une
autre
vérité
sur
les
liens
que
l’Homme
entretient
depuis
ses
origines
avec
le
cosmos
extérieur
autant
qu’intérieur.
Et
si
nous
n’étions
pas
seuls
?
Et
si
nous
ne
l’avions
jamais
été
?
Et
si
ces
fameux
E.T.
avaient
quelque
chose
à
voir
avec
que
la
tradition
nomme
Guides,
Anges,
Achanges
ou
Devas
and
Co,
c’est-à-dire
ceux-là
mêmes
que
les
sciences
ignorent
et
ridiculisent
ouvertement
ou
par
leur
silence
?
Et
s’ils
n’avaient
jamais
été
très
loin,
mais
omniprésents
dans
un
plan
non
perceptible
par
nos
sens
?
Et
s’il
y
avait
une
vérité
à
chercher
puis
trouver,
dormant
à
l’ombre de cette panoplie de phénomènes? Et cetera.
Le
chemin
de
connaissance
et
de
vérité
n’est
pas
simple,
il
est
semé
d’embûches.
C’est
peut-être
ce
que
Schopenhauer
laissait
entendre
lorsqu’il
disait
en
son
temps
:
«
Toute
vérité
franchit
trois
étapes.
D’abord,
elle
est
ridiculisée.
Ensuite
elle
subit
une
opposition.
Puis,
elle est considérée comme ayant toujours été une évidence »
.
Les
trois
vision
décrites
plus
haut,
sont
les
fondations
de
la
connaissance
ufologique.
Elles
supportent
une
logique
tricéphale
dans
laquelle
l’ET.
et son vaisseau sont, successivement ou simultanément, appréhendés :
-
physiquement, matériellement et selon une logique de trajectoire
-
en tant que système complexe où matière, psyché et conscience sont interdépendants
-
métaphysiquement, de façon plus transcendantale et théologique, où intervient la notion de divin, d’une façon ou d’une autre.
Qui
s’en
plaindrait
?
Quelle
chance
!
Et
quelle
aubaine
en
ces
temps
où
les
savoirs
officiels
persistent
la
plupart
du
temps
à
dissocier
tous
ces
éléments,
sous
prétexte
de
preuve,
d’objectivité
et
de
reproductibilité.
N’est-il
pas
inespéré
de
constater
que
la
physique
et
la
métaphysique
se
cooptent
par
le
biais
d’ufo-phénomènes
non
opposables,
sauf
dans
notre
conscience
humaine
limitée
par
son
conditionnement
physique.
La
seule
question
qui
vaille
aujourd’hui,
est
:
comment
construire
un
raisonnement
cohérent
à
partir
de
ces
trois
briques
fondamentales
?
Le
but
étant
d’essayer
de
les
relier
dans
une
connaissance
mature,
harmonique
et
transmissible
à
nos
enfants et petits enfants.
Pour
que
cette
transmission
se
fasse,
il
s’agira
dans
un
proche
avenir
de
revoir
nos
protocoles
de
recherche,
c’est
d’ailleurs
autour
de
ce
thème
précis
que
j’ai
développé
une
réflexion
approfondie
dans
Parasciences,
Le
Cœur
de
la
Raison
[Ed
le
Temps
Présent,
2016].
Pour
créer
un
protocole
adapté
aux
parasciences
(dont
l’ufologie
fait
partie),
nous
devrons
aborder
sous
un
nouveau
jour
ce
qu’on
appelle
«
une
preuve
»
et
dont
notre
occident
est
si
friand,
mais
aussi
apporter
de
sérieuses
extension
à
la
définition
à
des
mots
comme
«
réel
»
et
«
réalité
».
Reconsidérer
la
preuve,
c’est
mettre
nos
esprits
en
condition
de
se
dire
:
«
Pourquoi
ne
pas
envisager
un
protocole
de
recherche
différent
des
siècles
passés.
Un
protocole
ne
faisant
aucune
hiérarchie
entre
les
approches
méthodologiques
quantitative,
qualitative,
expérimentale,
extrasensorielle,
etc.
mais
qui
les
fédèrerait,
tel
un
puzzle
au
sein
duquel
chaque
élément
contribue
à
mettre
en
relief
l’image globale du phénomène ovni ? »
.
Toutefois,
ne
confondons
pas
quête
de
vérité
et
mise
à
mort
d’un
ancien
système,
car
suivre
le
sillon
naissant
d'une
telle
épistémologie
ne
doit
pas
être
synonyme
de
violence
ou
de
conquête
guerrière.
Autrement
dit,
inutile
de
décapiter
l’ancien
paradigme,
occupons-nous
plutôt
de
donner
de
bonnes
bases
à
celui
en
train
de
naître,
grâce
notamment
à
l’ufologie,
en
commençant
par
concilier
en
nous-même
notre
part
physique
et
métaphysique.
Laissons
la
science
classique
faire
son
chemin,
cessons
les
polémiques
et
disputes
chroniques
entre
les
pro
ou
anti
CNES,
GEIPAN,
etc.
occupons-nous
plutôt
de
créer
du
nouveau,
évitant
ainsi
de
singer
certains
critiques
démolissant
spectacles
et
films
pour
cacher
la
misère
de
leur
propre
créativité.
L’auto
critique
n’est
peut-être
pas
inutile
chez
un
chercheur-ufologue,
néophyte
ou
confirmé,
car
ce
qu’il
est
au
fond
de
lui,
ressurgira
dans
ses
écrits,
ses
conférences,
ses
interactions
avec
l’extérieur,
sachant
qu’il y a résonance entre recherche intérieure
(développement personnel)
et recherche institutionnelle
(développement social).