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COIN LECTURE
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Il
est
bon
pour
l’esprit
de
ne
pas
se
limiter
aux
savoirs
qu’on
nous
enseigne
tout
au
long
de
nos
cursus
scolaires,
c’est-à-dire
dans
ces
lieux
dévoués
à
l’information,
où
on
ne
nous
parle
qu’exceptionnellement
de
ces
sujets
hors
des
clous.
Par
exemple,
qui
sait
aujourd’hui
que
des
millions
de
témoignages
concernant
les
phénomènes
OVNI
existent
?
Qui
est
au
courant
qu’en
1999
un
document
émanant
d’une
association
française
d'étude
des
phénomènes
aérospatiaux
non
identifié
(COMETA)
et
préfacé
par
un
ancien
président
du
CNES,
fut
remis
au
gouvernement,
et
que
parmi
cette
association
se
trouvaient
des
membres
de
l'Institut
des
hautes
études
de
la
défense
nationale.
Qui
sait
qu’une
grande
partie
des
hommes
et
femmes
politiques
ont
leurs
astrologues,
leurs
médiums
?
Qui
sait
qu’il
y
a
moins
de
dix
ans,
des
hauts
gradés
de
l’armé
Américaine
se
sont
rassemblés
en
conférence
officielle
aux
USA
pour
témoigner
ouvertement
de
passages
d’ovni au dessus de certains sites nucléaires, pacifiquement d’ailleurs.... et tant d’autres exemples que nous pourrions prendre.
Ce
genre
d’information
«
paranormale
»
n’est
pas
transmis
à
l’école
et
passé
sous
silence
des
autorités
ou
de
la
recherche
française.
Croyez-vous
que
des
personnes
de
l’armée
et
de
la
défense
nationale
s’amuseraient
à
faire
de
tels
témoignages
pour
le
fun
ou
pour
la
bonne blague, alors qu’ils risquent en témoignant leur crédibilité et leur honneur, parfois de perdre leur travail lorsqu’ils exercent ?
...
Pendant
que
d’innombrables
petits
faits
soi-disant
paranormaux
ont
lieu
et
que
les
témoins
affluent,
que
faisons-nous
?
Nous
admettons
théoriquement
l’existence
de
vies
intelligentes,
mais
il
y
a
de
la
frilosité
à
en
tirer
les
conséquences,
voire
un
déni
qui
fait
qu’aucun
budget
n’est mobilisé pour traiter ces sujets.
Il
y
a
donc
de
tels
décalages
entre
ce
que
vivent,
voient,
ressentent,
savent
les
gens,
qu’ils
cherchent
ailleurs
à
comprendre,
à
s’instruire,
voire
à
pratiquer.
Idem
pour
celui
qui
filme
une
fête
de
famille
et
qui
s’aperçoit
tout
à
coup
qu’une
silhouette,
un
peu
plus
vaporeuse
que
les
autres
personnes
présentes,
traverse
la
pièce
et
qu’il
ne
s’agit
d'aucuns
des
invités.
Tant
que
l’on
n’intègrera
pas
ces
données
dans
les
questionnements du savoir, les gens iront chercher ailleurs des réponses.
Après,
du
point
de
vue
individuel,
non
celui
de
la
sociologie,
il
est
évident
que
de
la
subjectivité,
voire
de
l’hystérie
peut
se
mêler
à
ce
besoin
de
comprendre
chez
quelques
aficionados
du
paranormal.
Ces
cas
relèvent
d’un
problème
psychiatrique
particulier,
mais
nous
ne
sommes
plus
dans
la
sociologie
du
phénomène,
et
c’est
un
autre
sujet.
Également,
il
est,
hélas,
très
fréquent
que
des
personnes
balancent
sur
le
web
des
montages,
des
canulars
numériques,
diminuant
la
crédibilité
de
ces
phénomènes.
Ces
montages
frauduleux
de
plaisantins
ou
de
déjantés
injectent
effectivement
des
fausses
pistes
et
du
doute
dans
le
noble
thème
des
parasciences.
Ces
éléments
frauduleux
contribuent à faire de ce champ du paranormal un vrai labyrinthe, où il faut reconnaître que la vérité et le mensonge se côtoient.
Comment expliquer le développement des pratiques paranormales ?
Parce
que
nous
ne
sommes
pas
des
êtres
seulement
mentaux,
friands
d’analyses,
de
savoir
encyclopédique
et
de
statistiques,
mais
aussi
des
êtres
sensibles,
parfois
extrasensoriels,
qu’on
en
ait
conscience
ou
pas.
La
connaissance
entre
de
multiples
façons
en
nous,
elle
n’est
pas
que
livresque ou encyclopédique, loin de là.
Prenons
un
exemple.
Lorsque
vous
apprenez
la
géographie
d’un
pays
à
l’école,
avec
les
villes,
les
régions,
etc.
cela
mobilise
votre
faculté
d’apprendre,
votre
mental
ainsi
que
votre
mémoire
encyclopédique.
Vous
intellectualisez
la
connaissance,
et
c’est
d’ailleurs
votre
capacité
mentale
et
mémorielle
qui
va
être
notée
en
fin
ou
en
cours
d’année.
La
réussite
en
situation
d’examen
dépend
en
grande
partie
de
votre
capacité
à
apprendre,
répéter ou appliquer un enseignement.